Voilà quelque chose pour vous, si vous êtes fan de concerts gratuits, comme je le suis :p
Sachez que cet été, du 15 au 25 juillet 2010 à Paris se déroule un grand festival Gospel, qui s'appelle parisgospel2010 ou bien paris go-spell2010 on peux dire les deux. En gros, attendez vous à de nombreux concerts de pleins d'artistes juste awesome, mais aussi pleins de trucs dans la rue, du hip hop, théatre, etc, et des conférences, des expositions, et tout ce qui va avec Il devrait y avoir un paquet de monde, je pense que c'est pour vous l'occasion de passer de très bons moments ! Si vous voulez plus d'infos, voilà le site web officiel, qui vous expliquera mieux que moi tous les ptits détails.
Visitez aussi un autre site que je souhaiterais vous présenter, d'un autre type ^^
Ca y est, nous partons. C’est
définitif et confirmé, nous quittons le Doulos et n’y reviendrons plus. Notre
mission se termine ici, après un an, un mois et trois jours à bord.
La suite, nous ne la connaissons pas
encore. Du moins pour le long terme. Pour le court terme, nous profitons d’être
à Singapour pour rentrer en France par la terre, via la Chine, la Mongolie et
la Russie. Nous prendrons l’avion et le train, et profiterons du voyage pour
faire le bilan de cette année, et réfléchir au long terme.
D’un coté pratique, notre engagement
avec OM s’arrête aujourd’hui. Cependant comme vous le savez déjà, nous
aimerions prolonger notre engagement dans la mission. Nous avons donc toujours
besoin de vous !
Si vous nous soutenez par la prière,
votre travail n’est pas terminé !! Bien que non «missionnaire », le
but principal de notre voyage est la réflexion et le choix quant à notre futur.
Aussi nous vous réencourageons à prier pour nous.
Si vous nous soutenez
financièrement, vous pouvez suspendre votre soutien jusqu'à notre nouvel
engagement ou continuer à nous soutenir quelle que soit notre situation. (Les
dons continuent de transiter par l’Eglise de Plaisir ou l’AEEI directement.)
Dans tous les cas, nous sommes très
reconnaissants de votre aide et de l’amour que vous nous témoignez en nous
soutenant. Nous nous réengageons à vous tenir informés de notre situation dès
qu’elle évoluera.
Du
nouveau sur la route du Doulos ! Contrairement au titre trompeur, nous n’avons
pas coulé ! Nous n’allons pas non plus vers les pays froids.
Mais
cette période de maintenance et de renouvellement des autorisations est
décidément bien étrange…
Le
directeur, au nom des plus hautes instances d’OM (Opération Mobilisation,
association qui fait tourner le navire) vient de nous annoncer la fin du
Doulos.
L’iceberg
est donc un imprévu (pour les hommes, car Dieu, lui, il savait !!) et il
est de taille : le 31 décembre 2009, le Doulos ne sera plus autorisé à
naviguer (bon, c’est plus compliqué que ca, mais je raccourcis…). C’est donc la
fin du Doulos, au bout de plus de 30 années de fidele service.
Du
coup, branle bas de combat, tout le monde sur le pont, souquez les artemuses et
tout le tralala : il faut replacer 293 personnes en un peu plus d’un mois,
annuler les ports prévus, rapatrier les équipes sur le terrain, prendre
d’importantes décisions !!
Nous
ne savons encore rien de notre futur à nous deux, mais nous sommes sereins,
bien qu’un peu tristes pour ce beau vieux paquebot, et prêts à prendre ce qui
viendra.
Apres
tout, lorsqu’on est venu, Dieu savait très bien ce qui se passerait !
Nous
savons donc qu’Il nous réserve de très belles choses, aussi belles que celle
vécues jusque maintenant !
Et
puis sinon, eh bien la vie quotidienne continue : la peinture pour Muriel
(si si, on continue à peindre !) et la rénovation des moteurs pour Eric,
et tout va très bien.
Pendant 5 semaines, je suis matelote ! Je travail dans
l’équipe qui s’occupe de rénover les bateaux de sauvetages. Pendant que les uns
démontent et poncent les milles et une pièce des 6 canots, moi je dirige
l’industrie de peinture ! Ma mission : peindre 4 fois chaque pièce
pour les protéger correctement contre la rouille.
Ca me fait du bien de sortir un peu de ma clinique. Tout en
travaillant à plein temps au projet des bateaux de sauvetage, Je reste tout de
même de garde tous les deux jours pour panser les petits bobos et répondre à
d’éventuels accidents.
Donc, derrière toute cette peinture, j’ai appris un truc
intéressant : un membre de mon équipe est un jour venu m’aider à peindre
la dernière couche à toute ma série de pièces. En quelques minutes, tout était
orange (les bateaux de sauvetage sont toujours oranges !). A moi toute
seule j’aurais certainement mis plus de temps mais, ça aurait aussi
certainement était mieux fait … Quelle déception de voir tout son travail bâclé
en moins d’une heure… les couches du dessous étaient tellement mieux peintes…
« Mais finalement Mum, me suis-je dit, quand un jour
j’aurais à répondre de mon travail devant Dieu, quel fait sera important, le
résultat du travail des autres ou l’attitude avec laquelle j’ai fait le
mien ? »
Du 1er octobre jusqu’au 15 novembre, nous sommes
en travaux. Les deux tiers des équipiers ont déserté le navire pour différentes
missions pratiques à l’intérieur des terres (on appelle ça une A-team).
Et nous, on tape, on ponce, on peint, on nettoie, en
remplace, on range etc…
Le bateau est transformé, l’intérieur comme l’extérieur, la
coque entièrement repeinte, les cafards tués, et la belle et vieille demoiselle
et bientôt prête à reprendre le large.
L’ambiance totale est changée : la sécurité est
accentuée avec le port de lunettes et de casque obligatoire sur l’ensemble du
chantier. L’emploi du temps est plus productif avec 10h de travail par jour.
Par ailleurs on a aussi du vider notre cabine pour le traitement anti-insectes !!
Mais nous survivons malgré la chaleur étouffante (la clim aussi est en
réparation, Eric doit commander les pièces…héhé) et tous ces petits
désagréments.
On aime vraiment beaucoup participer à rénover ce superbe
bateau blanc, et travaillons dur pour obtenir tous les certificats
indispensables pour reprendre la mer.
C’est le temps des au revoirs, nous voilà qu’à 267 équipiers
sur le bateau…. On se sent presque en famille quand on mange ensemble dans le
réfectoire !
Heureusement des nouveaux équipiers arrivent !!! Le 13
septembre. 64 nouvelles têtes viennent rejoindre l’équipage. On est super
contents de les accueillir ! La plupart n’ont encore jamais vu le plus
vieux paquebot du monde, plein d’illusions d’espoirs, d’attentes …
j’espère vraiment qu’ils ne vont pas être déçu et qu’ils vont savoir prendre le
bateau comme il est. Et après tout le Doulos est ce que les équipiers veulent
bien en faire ! C’est à nous de refléter une communauté pleine de
motivation et d’énergie.
Amy sera une des nouvelles recrues, elle mérite une pensé
spéciale parce qu’elle sera ma « Doulos little sister ». Elle vient
d’Angleterre (j’aurai choisi une française si y’en avait eu une !!). Je
suis chargée de l’accueillir, de l’accompagner les premiers jours et aussi de
l’accompagner à long terme dans son cheminement sur le bateau.
Il y a quelques jours, juste avant de prendre la mer pour nous rendre en Malaisie, nous avons été sélectionnés pour participer à une mission pratique dans l’intérieur des terres.
Nous ne quittons pas le Doulos pour revenir en France, mais pour nous enfoncer durant onze jours dans la jungle, rejoindre et visiter trois villages situés au sud de Kota Kinabalu, sur l’ile de Bornéo.
Nous serons une équipe de six personnes, dont un américain, une mongole, une taïwanaise, et un australien. Muriel est Chef-assistante.
Cette mission spéciale (nous l’avons acceptée) est une mission pratique. Nous n’avons que peu d’informations aujourd’hui, mais nous savons que nous aiderons à la construction d’un bâtiment, participerons à des projets « Eau propre », et enseignerons l’anglais. Ce temps nous permettra également de rentrer en contact prolongé avec les habitants des villages.
Muriel a fêté
aujourd’hui ses 25 ans à bord du Doulos ! Lorsque l’un d’entre nous se met à
frapper frénétiquement sur la table lors du déjeuner, tout le monde entonne
« Happy Birthday » [version Doulos], comprenant que quelqu’un vient d’ajouter
une bougie à son gâteau. Mais à bord, point de bougie, point de flamme, pour
d’évidentes raisons de sécurité. Alors il faut improviser, et parfois, on en
oublie même le gâteau !
Enfin voila, pour
Muriel, le quart de siècle est atteint, les 300 mois consumés, et la fidélité de
Dieu une fois de plus démontrée. Joyeux anniversaire Muriel, on ne l’aura jamais
assez chanté cette année!!
Et puis nous avons
également célébré nos 6 mois à bord, avec toutes les personnes ayant embarqué
début février avec nous. Cela a été l’occasion d’une autre fête, ce qui fait que
la journée à, dans son ensemble, été assez joyeuse !
Bon, ca y est, on vient de quitter HK (enfin !!???) et de
prendre la mer sous un gros orage.
Pour l’instant la mer est calme. Je jette un petit coup d’œil
par le hublot avant de me coucher pour vérifier cela.
Il est déjà tard, comme a chaque départ le couvre feu n’est
pas vraiment respecté puisque tout le monde veut montrer son drapeau dehors, et
faire coucou.
Le mien au bout d’une canne de bambou de 2,3m fait vraiment
le fier. La France est bien représentée.
D’ailleurs nous réfléchissons activement à ce que l’on va
faire dans 10 jours, pour le 14 juillet. Aujourd’hui 4 juillet nous avons eu
droit à un diner américain (le classique hamburger-frites-coca) qui nous a bien
rempli. Pas facile d’aller nager une dernière fois après ca, puisque nous avons
voulu profiter de la piscine gratuite jusqu’au bout…
Et puis nous avons aussi quitté Shawn, un de mes amis, un
Australien, rentré chez lui pour 3 semaines. Il y va pour passer du temps avec
sa famille et particulièrement son grand père dont la santé décroit rapidement.
Il nous rejoindra en Thaïlande, donc ne verra rien du Cambodge.
Quelques jours de traversée nous attendent maintenant, et
vendredi, au petit matin… Sihanoukville, nous voici !!
D’un coup d’un seul, le Doulos nous a projetés dans
l’avenir : nous sommes parents de 12 enfants, tous membres de
l’équipage ! Au milieu de 350 chrétiens, si tout le monde se salue dans
les couloirs avec une tape sur l’épaule, si on se réjouit de manger toujours
ensemble, il est finalement dur de trouver un bon ami à bord. Et quand une
amitié se développe, voilà qu’il est l’heure pour l’ami de rentrer dans son
pays après 2 ans d’engagement…
Voilà la raison d’être de la famille.
Toute personne vivant sur le Doulos appartient à une
famille.
Nos 12 enfants et nous avons rejoint le Doulos en même temps
à Cébu, en février. Nous avons un temps dans la semaine où nous nous retrouvons
toujours, dans notre cabine. Et c’est vraiment une bonne opportunité de mieux
se connaître les uns les autres, de se raconter chacun son histoire de
l’avant-Doulos. C’est notre petit cercle de relations privilégiées que nous
essayons de cultiver. Nous sommes là pour s’écouter et s’entraider. Certain
n’ont aucun arrière plan chrétien dans leur famille, d’autre ont tout juste 18
ans, d’autre ont laissé une fiancée au pays, d’autre quittent une vie bien confortable,
d’autre ne s’attendaient pas à devoir faire le ménage et nettoyer les WC
pendant leur première année sur le bateau, et enfin certain ne sont pas
familiers avec l’anglais. C’est vraiment sympa de partager tout ça et d’essayer
de relever ceux qui sont un peu « home sick » de temps en temps
Aussi, nous avons des bons moments de détente : des
soirées jeux et rire dans la cour de récrée des enfants ou des sorties vélo,
des repas-pizza sous les étoiles tout en haut du bateau, des
anniversaires-party avec les bons gâteaux au chocolat de maman…
Toutes les semaines il y a English caffee dans la grande
salle du bateau. Les gens sont invités à bord pour une soirée sympathique
autour de tables. Nous leur proposons café et viennoiseries pour agrémenter les
discussions. A chaque table il y a une personne de l’équipage, il s’agit de
rencontrer les Hong Kongais (qui sont contents de pratiquer leur anglais) et de
leur partager notre histoire. Nous leur offrons également quelques danses et
chants de différentes origines.
Eric et moi avons récemment participé à l’un de ces caffee.
Nous avons rencontré deux jeunes couples avec qui nous avons eu une super
discussion, nous les avons invité à revenir manger avec nous sur le bateau la
semaine d’après, c’était vraiment très bien. Nous avons pu débattre sur les
sujets du mariage, du respect des traditions, l’importance des valeurs de nos
parents…
Voilà peut-être un bon moyen pour apprendre à mieux
connaître les gens de Hong Kong !
Retrouvant un peu la vie parisienne, nous avons affaire à
une population totalement différente de celle de Taïwan. Submergés par les
promotions, les pubs et tout ce qui essaie de leur prendre leur argent, les
chinois de Hong Kong sont des gens blasés, très dur à atteindre.
Nous avons essayé la distribution de tracts : opération
escargot ! A peine nous voient-ils que les gens rentrent dans leur
coquille, à l’abri de quelque chose de suspect qui essayerai encore de les
arnaquer. Mais non, on veut juste les inviter sur le bateau nous !
Voilà, nous avons été, nous avons essayé puis nous sommes
rentrés : non, la distribution de tracts n’est pas la bonne méthode
ici !Est-ce qu’il y a quelqu’un
qui a une meilleure idée ?
Qu’est ce que vous avez en tête quand on vous parle de Hong
Kong ?
Ville très industrialisée remplie de business men et PDG
promenant leur visages tirés par le stressdu bureau (au 85ème étage de la tour) au métro toujours dans
leur complet taillé sur mesure. (Hong Kong est la grande ville du prêt à
porter).
Ouais, pas trop mal comme court résumé.
A notre arrivée dans le port, j’ai été sidérée par le
paysage : il n’y en avait pas ! Des buildings, des buildings et des
buildings, voilà le paysage qui à accueilli le Doulos à Hong Kong. La
passerelle ouverte au public pour la librairie n’est accessible que depuis un
énorme centre commercial. La vie est quasiment aussi chère qu’en France.
Pour ceux qui ont vu le reportage complet de
Thalassa sur le Doulos
Certains d’entre vous se souviennent sans doute du reportage réalisé
par France3 sur le Doulos.
Nous avons eu la chance de rencontrer à bord plusieurs personnes ayant
apparu dans ce documentaire de 30 minutes.
D’ailleurs, la plupart ont visionné le film, et quelque uns sont
pour ainsi dire restés célèbres...
Jack est maintenant rentré en Suisse après plus de 2 ans de service et
d’action. Nous le regrettons, et lui souhaitons « tout de bon » avec
sa fiancée.
Et pour montrer ce que signifie « bouger
plus que le lac de Neuchâtel »…
La traversée de Manille à Kaohsiung a été particulièrement mouvementée.
De très belles vagues ont rudement secoué le navire, et les sensations se
situent entre un mal au cœur en voiture et le bateau-pirate des fêtes foraines.
Sur 350 membres d’équipage, les 2/3 sont malades et ne quittent pas
leur lit, ou du moins la position couchée. Quelques autres ne se sentent pas
non plus très frais, et préfèrent se ménager. Le reste met la main à la pate
dans les départements désertés, tels que la cuisine ou la lingerie. Toute
l’ambiance du bateau en est transformée, le calme règne, et les rares personnes
croisées profitent des vagues et du spectacle.
Muriel et moi n’avons pas été malades… tant que nous respirions de
l’air frais et gardions la mer dans le champ de vision. Nous avons ainsi pu
arpenter les ponts et nous en mettre plein les yeux, plein les poumons, plein
la peau (un seul petit « spray » vous trempe des pieds à la tête…),
plein la caméra, etc.
Et nous avons également pu méditer sur le Ps 97 :11
Comment avons-nous pu oublier de partager ce moment… ?? Avec
le recul, c’est pourtant l’un des plus beaux souvenirs.
Début février, après 3 longues semaines de formation
intensives et 1 an et demi de préparation, nous nous préparons à rejoindre enfin
le Doulos.
Nous sommes à Cebu, aux Philippines, et terminons le Preship
Training. Cinquante deux personnes montent dans les véhicules et attendent avec
impatience. Le voyage est court : il nous faut simplement changer d’ile, et
pourtant il semble trop durer. D’autant qu’à l’entrée du port, on nous annonce
qu’un des véhicules doit payer une taxe, et qu’il nous faut pour cela passer par
une autre entrée.
Le moral n’est pas forcément au meilleur, fatigue aidant. La
motivation du départ est un peu élimée, l’ambiance n’est pas (encore) tres
folle.
Mais voila qu’enfin, nous l’apercevons. Ce fameux bateau dont
nous avons tant parlé, comme si nous le connaissions, alors que pourtant nous
avons encore bien des choses a découvrir !!
Et surtout toutes ces personnes ! 350 personnes de 50 pays
différents (on ne le répétera jamais assez !).
Nous vous laissons découvrir l’arrivée au Doulos, et
l’accueil chaleureux réservé par nos coéquipiers. Un accueil qui restera
longtemps dans nos mémoires…
Certains d’entre vous se demandent peut être comment le plus
vieux navire du monde est propulsé.
Un moteur FIAT de 18 cylindres en V fonctionnant au diesel et
au fioul lourd propulse l’unique arbre à hélice de plus de 40
tonnes.
Le moteur en lui-même est le 3e que le Doulos ait
connu. Le tout premier fonctionnait à la vapeur…
Pour le démarrage, rien de mieux que l’air comprimé. Vingt
bars de pression mettent en mouvement les pistons, avant que le diesel n’explose
de lui-même.
La vidéo suivante permet d’entendre nettement le
démarrage.
Sur la seconde vidéo, on entend de nouveau le démarrage, et
l’on peut constater la rotation de l’arbre à hélice, juste en sortie de boite de
vitesse (qui n’est en fait qu’un réducteur 3 :1, puisqu’il n’y a pas
d’embrayage)
Dans chaque port visité, une partie des doulois est impliquée
dans l’I-Night.
Cette Soirée Internationale est un des évènements phare de la
présence du Doulos dans un port, permettant aux populations de voyager dans le
monde en l’espace d’une soirée.
Différents tableaux typiques des pays sont présentés,
l’évangile est annoncé, et le spectacle est conclu par la Parade des Nations, en
grande pompe et drapeaux.
A l’occasion de l’I-Night à Bacolod, aux Philippines, qui eut
lieu en plein cœur d’un bidon ville, Muriel a eu l’occasion de faire le clown
pendant toute une soirée (officiellement, je veux dire...)
Nous partons de Manille le lundi
30 mars pour 4 jours de navigation jusqu’à Kaohsiung, à Taiwan. Plusieurs
nouvelles aventures nous attendent : la mer est généralement bien agitée
sur ce trajet, nous espérons que le mal de mer ne frappera pas trop fort la
ship’s company !
D’autre part, les habitants de
Taïwan ne parlent pas anglais du tout ! Il va falloir nous mettre au
Mandarin très vite ! Nous n’avons qu’une dizaine de douloïdes qui maîtrise
le mandarin, leur mission de traduction va être difficile, nous comptons tous
sur eux !
Nous allons visiter 4 ports
différents à Taïwan avant de partir pour Hong Kong, ancienne colonie
anglaise où nous retrouverons notre anglais !
4 personnes du Doulos dont une française : AUDE sont
déjà partis pour Hong Kong afin de préparer la venue du bateau, imprimer les
publicités, régler les problèmes administratifs, et surtout rencontrer les
chrétiens sur place et planifier des visites dans leur Eglises ou association
par des équipes du bateau. Ils ont aussi pour mission de planifier des
programmes à bord du bateau pour les écoles ou autre. La tâche est difficile,
nous ne devons pas les oublier, c’est d’eux que dépend le bon déroulement de la
venue du bateau !
Je me permets de faire un peu de
pub ! Le Service d’Entraide et de Liaison est une association qui propose
aux français de parrainer un enfant provenant d’un pays pauvre. Cet enfant
devient un peu votre enfant. Il
s’agit de parrainer financièrement à la hauteur de 20 ou 30 euros par mois, il
s’agit d’intercéder pour cet enfant, sa situation et il s’agit de lui écrire
des lettres et envoyer des photos.. de temps en temps. Considérez ce que cela
vous coute et considérez à nouveau les besoins … je vous encourage à réfléchir
encore à un engagement de ce type. Chers amis, je les ai vus de mes yeux :
ils ont réellement besoin de vous !
Nous sommes 5 français à bord du Doulos. Bien que l’on
soitbien loin de notre pays, on ne
l’oublie pas et on sourit quand on entend que nos compatriotes sont encore en
grève pour la vie trop chère ou l’augmentation du prix de la baguette… on se
dit simplement que le sport national n’a pas changé !
Tous les mois, nous réunissons avec les français pour
partager les sujets de la France et prier pour notre pays.
Nous n’avons pas le journal, France info ne passe pas sur
les ondes et notre connexion internet est très lente, donc il ne nous est pas
facile d’avoir des nouvelles.
Alors n’hésitez pas à nous tenir au courant
des nouvelles nationales !
52 nationalités :de l’Amérique à l’Asie, l’Europe, l’Afrique ou l’Océanie, même une même
langue peut prendre des tournures différentes !
C’est pas facile de reconnaître un même mot avec des
dizaines d’accents différents. Petit à petit on arrive à savoir que tel son est
prononcé de cette façon par les australiens et que les philippins prononcent
les « th » comme un « t » français…etc
Pour m’aider un peu, je prends des cours d’anglais, deux
fois une heure par semaine, avec une américaine qui propose des rappels de
grammaires ou des exercices de prononciation. Je suis très reconnaissante
d’avoir ça, ça me rassure et je peux avoir des réponses à mes questions.
Car si il y a beaucoup d’anglophones à bord, ça fait bien
longtemps qu’ils ont arrêtés de corriger nos fautes ! Sur le Doulos, on
est bien loin de l’anglais d’Oxford, la politique est de d’essayer des se faire
comprendre et faire passer des informations. Cependant, j’aimerai bien arriver
à un niveau d’anglais pas trop mal d’ici quelques mois !
A bon entendeurs, n’hésitez pas à nous écrire des mails en
anglais !
Certain me demande si j’ai changé de prénom en arrivant
sur le bateau ! Question pertinente !
Non, je n'ai pas changé de nom mais je le regrette un peu
parce que c'est assez catastrophique la façon dont les gens essaie de
m'appeler! Muriel est imprononçable pour les asiatiques. Ca donne un truc du
genre "moulièle" ils ne savent pas prononcer les R ni les U donc pour
Eric ça donne à peu près "Elic". Pour les gens locaux (les philippins
actuellement) c'est la même histoire, ils n'ont pas de U dans leur langage.
Appel à la population, si il y a de bonnes idées de
proposition pour un nouveau prénom … !
La plus grande librairie flottante du monde n’est plus
celle du Doulos !!!
Le 19 février 2009 est un jour historique dans l’histoire
d’OM
LE LOGOS HOPEA
ENFINPRIT LA MER !!
Après 5 années de rénovation, de prière, de sueur et
d’espoir,plusieurs audits ont été
passés, des travaux de réajustement ont été entrepris et … enfin l’autorisation
est donnée pour prendre la mer ! L’équipage est au complet depuis bien
longtemps, quelle joie pour eux de quitter enfin le Danemark et de commencer le
ministère itinérant d’évangélisation des ports au travers du monde.La mission du Logos Hope est la même que
celle du Doulos, apporter connaissance, aide et espoir. Leur librairie est
actuellement plus grande que la notre, mais en revanche, ils ne nous prendront jamais,
ni eux ni personne, le titre de plus vieux paquebot du monde !
Le 21 février 2009 le Logos Hope est arrivé à GOTEBORG en
SUEDE. Il devrait prochainement se diriger vers l’Ecosse, l’Irlande… peut-être
Londres, dans quel cas il vaudra le coup de se déplacer pour visiter la
nouvelle plus grande librairie du monde et aussi encourager les équipiers.
On était la plupart des gens du bateau sur les ponts avec
pas moins de 50 drapeaux. On a été accueillis par une cinquantaine de personnes
des de magnifiques danses en costumes des philippines.
Comme j’étais en congé je suis allée faire une petite visite
découverte dans la ville avec des amies. Nous avons vu la différence entre les
quartiers riches pourvu de grands magasins à peu près semblables aux notre et
les rues où trainent des gamins à la recherche de quoi manger.
C’est une des premières fois où on s’est sentis vraiment
étrangers ! Les habitants voient en nous de l’argent, à nous de leur
donner autre chose, en accord avec la devise du bateau « knowledge, help
and hope » (connaissance, aide et espoir)
Durant notre visite, on s’est arrêté pour réfléchir à la
suite de notre parcours, et déjà, des habitants sont venus vers nous pour nous
indiquer le chemin du Doulos et nous proposer leurs services de taxi. Bacolod
c’est la ville du sourire, les gens sont chaleureux, accueillants, gentilles.
A l’arrière de 4x4, avec une 30aines de douloïdes, nous
avons défilé en costume national et avec nos drapeaux pour crier à tout le
monde que le Doulos est arrivé à Bacolod. On a salué les habitants de la
ville, on leur a donné des tracts et invité à venir visiter la plus grande
librairie flottante du monde.
C’est la deuxième fois que le Doulos vient à Bacolod, les
gens s’en rappellent et certains ont attendu notre arrivée depuis longtemps
pour acheter de nouveaux livres.Des
écoles entières viennent, le bookshop marche très bien. Nous proposons des
livres de toutes sorte : pour les enfants, pour les moniteurs d’école du
dimanche, pour les non croyants… et il y’a plein de petites babioles comme des
stylos, des tasses, des cahiers et autres accessoires de papèterie, marqués des
couleurs du Doulos.
Le 12 février, nous sommes partis de Cebu dans l’après midi pour arriver le
lendemain matin à 9h à Bacolod, la ville des sourires, toujours aux
Philippines.
L’accueil dans ce nouveau port a été chaleureux, et nous
attendons beaucoup de visiteurs sur le bateau.
Certaines
personnes sur le Doulos sont des anciens enfants de la rue. C’est pourquoion aime bien aller à la rencontre de ses
gamins qui jouent ou travaillent sur les quais.
Le 10
février, nous avons eu une soirée à passer avec ces jeunes. Après avoir chanté,
fait un sketch montré un dessin animé
sur la coque du bateau et raconté l’histoire de Jésus, on a fini par leur
offrir un chacun un petit cadeau avec du savon, une casquette et un livre.
Ils étaient
environ 200. Ils étaient heureux, on a pu les prendre dans nos bras, casser la
barrière de la pauvreté et de la richesse, et leur transmettre le message
d’amour que nous avons.
Pour la
plupart ils n’ont rien, pas de quoi manger, se laver, ils n’ont presque pas
d’habits… on a tant à leur donner. Le Doulos est allé trouver ces gamins là où
ils vivent et on a pu leur partager de l’Amour.
Planning des prochains ports :
Cébu,
Philippines 21 janvier-11 février 2009 (5 semaines)
Bacolod, Philippines 12 février-2 mars
2009-02-13 (2 semaines et demi)
I l ne faut
pas venir sur le Doulos sans son costume national qui rappelle d’où on vient
lors des fameuses soirées internationales. En plus de la marinière, du béret
français et du foulard rouge autour du cou…. Il ne fallait pas oublier la
Baguette !
Alors avant
de partir, nous nous sommes rendus à la boulangerie pour en acheter 2,
soigneusement choisi parmi les plus belles. Après une nuit à sécher sur le
radiateur je les ai fourrées dans ma valise, adviendra ce qu’il en
adviendra ! Arrivant à la conférence en Allemagne j’avais 4 morceaux de
baguettes et 6 ou 7 après le premier sketch en tenue nationale ! Le second
voyage pour les philippines à été catastrophique, j’ai récupéré des miettes,
y’en avais partout dans la valise, j’étais dégoutée.
Voilà, j’ai
plus qu’à me fabriquer une baguette en carton maintenant ! On a bien une
bouteille de vin, mais on est pas autorisé à l’utiliser en public…
Arrivés depuis quelques jours seulement sur le bateau, nous aimerions que vous pensiez à nous particulièrement dans les domaines suivants:
Il semble que l'on attende beaucoup de nous, priez pour que nous restions en pleine forme physique, que nous nous adaptions facilement au rythme de vie à bord, ainsi qu'à nos nouveaux postes de service.
Priez pour que les responsables du bateau affectent les nouveaux arrivants aux bons postes de service.
Que le Seigneur nous aide à être soumis aux règles de vie tout simplement, sans discuter !
Priez pour Judith, jeune française elle aussi, qui a du mal avec l'anglais, et qui prend difficilement son indépendance.
Priez pour la sécurité du bateau (surveillance étroite des équipements et du matériel ).
Que nous soyons pleinement confiants pour ce qui est de nos finances.
Merci d'avance pour votre fidélité, nous pensons bien à vous.
Ca y est, nous sommes partis et bien arrivés pour la première étape en Allemagne, à Mosbach : la Go-Conference.
Objectif : se préparer et se ressourcer spirituellement avant de rejoindre les bateaux.
Ce temps nous permet aussi de rencontrer les 4 autres français qui, comme nous, commencent à travailler pour OM, soit sur les bateaux (Doulos et Logos Hope) soit sur des missions à terre.
Nous constatons aussi la diversité de nations s'engageant pour notre Dieu, et c'est vraiment encourageant !!
Un clip video d'une journée type sera bientôt disponible pour vous donner quelques images.
Merci de prier pour les 4 autres français (1 rejoint le Doulos, 2 vont sur le Logos, et le 4e part en Angleterre à Birmingham) et leur pratique de l'anglais. Merci d'avoir prié pour l'anglais de Muriel, elle n'est maintenant plus du tout stressée, et se débrouille admirablement bien !